Traduit par : Mihaela Stanilescu
L’époque victorienne a représenté un moment de grande expansion pour l’empire Britannique. Veux-tu qu’on découvre ensemble « Le secret de la grandeur de l’Angleterre », vu par les yeux et le pinceau du peintre Thomas Barker ? Lis cet article si tu veux mieux comprendre l’histoire de l’Angleterre et l’Époque Victorienne ou si tu te trouves tout simplement derrière cette peinture mystérieuse. Sûrement cet article te fera désirer voler vers Londres et te perdre parmi les galeries d’art.
L’Époque Victorienne
L’histoire du Royaume de la Grande-Bretagne a connu de nombreuses périodes. L’époque victorienne est l’une des époques les plus connues et attire toujours l’attention de ceux qui aiment l’histoire. Cette période est représentée de la période du règne de la reine Victoria, du 20 juin 1837 jusqu’au 22 janvier 1901, date à laquelle la reine est morte. L’époque antérieure à celle victorienne est l’époque géorgienne. Après la mort de la reine commence une nouvelle époque, l’époque édouardienne. L’époque Victorienne se chevauche avec une partie à la Belle Époque de la France
Une principale caractéristique de l’époque est représentée par une force religieuse considérable pour les standards moraux supérieurs, enrichis d’une manière dramatique, surtout pour la classe moyenne. Sur le plan des relations internationales des grands pouvoirs une seule guerre s’est manifestée, celle de la Crimée, autrement la période peut être considérée comme tranquille.
À cette époque, La Grande-Bretagne était considérée comme un grand pouvoir naval qui devenait leader au niveau mondial dans les domaines comme : la production, les finances, les chemins de fer, le transport maritime et l’entrepreneuriat. Mais la plus importante caractéristique, celle pour laquelle restera pour toujours dans l’histoire, c’est l’impressionnante expansion impériale globale, surtout en Asie et en Afrique. De cette façon, l’Empire Britannique devient le plus grand de l’histoire.
L’œuvre de Thomas Barker – « Le secret de la Grandeur de l’Angleterre »
L’œuvre de Thomas Barker est consacrée à des créations qui présentent des paysages et des scènes de la vie rurale, mais le « Secret de la Grandeur de l’Angleterre » prouve qu’elle ne s’arrête pas. Pour les amateurs de l’art qui planifient un city break à Londres, 6 de ses peintures peuvent être admirées à Tate Gallery. The British Museum accueille, à son tour, une série d’œuvres « Le secret de la grandeur de l’Angleterre » se trouve aujourd’hui au Musée National Portrait Gallery, bien que la première fois, il ait été exposé en 1864 à Belfast.
L’anecdote derrière le tableau « Le secret de la grandeur d’Angleterre »
« Le secret de la grandeur d’Angleterre » de Thomas Barker représente une scène imaginaire où les personnages sont de vraies figures historiques. La place centrale de la peinture est occupée par la Reine Victoria et un ambassadeur de l’Afrique de l’Est. Il y a quand même quatre personnages principaux en arrière-plan, mais le style dont la peinture a été réalisée les montre dans l’ombre, de cette façon l’attention de celui qui regarde étant dirigée vers les personnages principaux et leurs gestes symboliques.
La scène est basée sur une fausse anecdote : quand on a demandé à la Reine Victoria de dévoiler « Le secret de la grandeur de l’Angleterre » parce que c’était la période quand « Le Soleil ne se couchait jamais dans l’Empire Britannique » ( James Joyce), un moment historique d’expansion sans précédent, celle-ci a nié que le secret consistait dans la richesse, dans la flore ou dans de nombreuses armées, en offrant à l’ambassadeur une Bible ; on dit que la reine lui a dit que celle-ci représentait « Le secret de la grandeur de l’Angleterre ».
La relation entre colonisateur et colonisé dans « Le secret de la grandeur de l’Angleterre »
À première vue, nous sommes tentés de supposer que, grâce à la volonté de Dieu, l’Angleterre a réussi à coloniser tant de territoires, celui-ci étant un pays chrétien, mais si nous pensons au message caché derrière la Bible et aux faits historiques, nous saurons à coup sûr que La Bible n’est pas le symbole de la croyance extraordinaire en Dieu, mais le niveau de la civilisation et de la suprématie raciale de l’Angleterre. Beaucoup d’impérialistes croyaient qu’ils avaient une mission envoyée par Dieu pour apporter des éléments de civilisation aux nations qu’ils avaient considérées inférieures.
La relation entre colonisateur et colonisé représentée dans le tableau « Le Secret de la Grandeur de l’Angleterre » pourrait être comparée à une épée à double tranchant. Le colonisateur est venu sans être invité dans le pays colonisé et il a imposé ses propres règles, ses propres traditions, même la langue.
D’ailleurs, il a apporté la modernisation dans plusieurs domaines qui ont rendu plus facile la vie du colonisé. Le coût de tout cela a été la perte de la liberté et de l’indépendance nationale, qui vient d’ailleurs avec la perte de l’identité nationale. Le colonisateur a profité de toute richesse naturelle qu’ont eu les pays civilisés comme un poulpe gourmand qui tend ses tentacules, saisissant en hâte tout ce qu’il veut.
La brutalité qu’il y avait parfois dans les colonies s’expliquait plusieurs fois par des raisons religieuses. L’homme blanc avait la tâche importante de civiliser celui barbare. Il y a eu, bien sûr, des raisons positives dans la colonisation pour celui colonisé, mais le manque de l’identité nationale et les aspects négatifs ombragent ces faits.
Comme nous le savons tous, un pays civilisé a la force d’imposer sa propre culture et sa propre tradition sur les pays moins civilisés. Pour mieux comprendre comment fonctionne ce procès historique, nous pouvons nous rappeler le cas de l’Empire Romain et de Dacia, connu par nous dès les premières classes d’histoire.
Une nation riche n’acceptera jamais d’être influencée par une inférieure.
Les personnages de la peinture « Le secret de la grandeur de l’Angleterre » et le message qu’ils transmettent
Le contexte des personnages principaux du « Secret de la grandeur de l’Angleterre » peut souvenir de la relation entre le vassal et son seigneur ou de la cérémonie ou le vassal jure confiance à son seigneur féodal. Les deux s’opposent totalement, la couleur de la peau jusqu’à leur vêtement.
L’ambassadeur africain est exotique, il porte de la fourrure, des plumes autour de son cou, des bijoux. Son visage est une fenêtre vers les pensées et les sentiments de ce moment solennel : un mélange de peur, d’étonnement, d’une certaine méfiance vers l’inconnu et la curiosité d’apprendre beaucoup sur lui, même si cela peut être un piège.
Attiré par la beauté et l’éclat, il essaie d’atteindre la grandeur de l’inconnu. Dans « Le secret de la grandeur de l’Angleterre », la reine semble rigide et reservée : ses vêtements sont élégants, sa robe est faite en tissu blanc et bleu. On pourrait dire que ces couleurs n’ont pas été choisies par hasard, parce que le blanc, le symbole de la pureté, pourrait être interprété comme un symbole de la suprématie et le bleu est connu comme étant une couleur royale. Plus que cela, c’est une couleur associée à la royauté.
Conclusion – « Le secret de la Grandeur de l’Angleterre »
En conclusion, une peinture pleine de contrastes, « Le Secret de la grandeur de l’Angleterre » est une clé importante dans le décodage de la relation compliquée colonisateur – colonisé qui d’ailleurs fera tes pensées errer à la recherche de la vérité absolue.
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« Le secret de la Grandeur de l’Angleterre » – Sources :
- npg.org.uk
- artsandculture.google.com
- tandfonline.com
- en.wikipedia.org/wiki/Thomas_Barker
- Joyce, James – « Ulysses »