Traduit par: Denisa Epure
Le bonheur… Si quelqu’un nous demandait ce qui le sous-tend, nous aurions probablement beaucoup de choses à dire. Cependant, de telles questions aboutissent au même type d’idées fondées sur des circonstances extérieures.
Vous seriez surpris de constater que les choses matérielles fournissent le bonheur à long terme assez rarement. Que ce que vous soupçonnez rendra votre vie beaucoup plus agréable ne vous aidera pas tant que ça avec le temps. Le bonheur est déterminé par des facteurs internes, par vos perceptions et aussi par vos expériences.
L’une des « équations » les plus connues du bonheur appartient à un professeur de l’Université de Californie, Sonjia Lyubomirsky. Elle a écrit un livre intitulé « Comment être heureuse ? » dans lequel elle a publié les trois « ingrédients » d’un niveau de bonheur satisfaisant. Plus précisément, le niveau de bonheur durable est égal à 50% de la gamme génétique, plus 10% des circonstances et 40% des choix. Ces choses peuvent être constatées dès l’enfance.
Le niveau de bonheur durable est égal à 50% de la gamme génétique, plus 10% des circonstances et 40% des choix.
Par exemple, dans le parc, nous pouvons remarquer deux bébés ou des enfants plus jeunes qui se heurtent avec la même intensité. L’un d’eux peut se lever et continuer son chemin, et l’autre peut se mettre à pleurer. C’est l’exemple le plus approprié parce que, très jeune, l’enfant ne se rend pas encore compte exactement de ce qui se passe et il réagit involontairement.
Comment pouvons-nous rendre les choses ou les événements autour de nous plus précieux pour les rendre plus heureux ?
Eh bien, je vais commencer par l’exemple quand nous obtenons un téléphone ou une voiture. Les premiers jours, semaines ou mois sont très excitants et nous sommes très heureux. Avec le temps, cependant, le plaisir avec lequel nous utilisions l’objet diminue. Ou, si nous mangeons une fois par mois en ville, nous éprouvons un sentiment de joie lorsque nous le faisons, mais si cette activité devient une habitude, le sentiment s’étiole ou disparaît complètement. Tout cela est dû à notre cerveau, qui, lorsqu’il voit quelque chose d’extrêmement bon pour la vie, libère de la dopamine.
Lorsque la « consommation » de quelque chose est répétitive, plusieurs récepteurs de dopamine apparaissent, c’est pourquoi ils consomment plus rapidement. Donc, pour augmenter le sentiment de bonheur, nous avons besoin de diminuer certaines activités agréables.
Une bonne synthèse plus facile à comprendre de ce que c’est que le bonheur est la loi de Gossen :
L’intensité d’un plaisir diminue graduellement à la saturation si ce plaisir est satisfait en continu et constamment.
Bien sûr, la plupart des gens préfèrent être extrêmement préoccupés par les côtés négatifs, en oubliant de profiter et d’apprécier les expériences positives.
Nous pesons deux fois ce qui est mauvais et une fois, ou pas du tout, ce qui est beau.
Un problème assez courant aujourd’hui, et qui a probablement toujours existé, c’est de décourager les gens d’agir exactement comme ils le ressentent et de les transformer dans des formes auxquelles ils ne correspondent pas souvent. Juger les autres a des conséquences assez négatives.
Il est difficile de voir quelqu’un dans la rue portant quelque chose de différent et de ne pas pouvoir exprimer sa propre opinion sur ce sujet. Ignorer, cependant, est le plus approprié. Une excellente façon d’accroître notre estime de soi est de faire de bonnes choses et d’aider les autres à en faire plus.
Si la génétique n’est pas notre pouvoir secret, l’important est de maintenir au moins un niveau de bonheur durable à partir des choix que nous faisons et, dans la mesure du possible, à partir des circonstances extérieures, que nous pouvons influencer ou non. Ainsi, nous pouvons essayer de devenir plus heureux et de faire en sorte que les autres se sentent à l’aise ou simplement les encourager à se débarrasser des inhibitions.
Voici 13 raisons pour lesquelles il faut être heureux !
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