Traducere: Zară Daria-Cristiana
Comme la Bible et le Petit Prince, la parabole L’Alchimiste, écrite par Paulo Coelho, a connu un nombre impressionnant de traductions. Selon l’édition roumaine de 2018, publiée par la maison d’édition Humanitas, ce livre a été traduit en 81 langues depuis sa parution en 1988.
L’écrivain brésilien Paulo Coelho est considéré comme l’un des romanciers les plus connus et les plus appréciés au monde, ses livres étant traduits en 81 langues et publiés dans plus de 170 pays. Son livre a atteint jusqu’à présent un nombre de plus de 225 millions d’exemplaires, mais avant de devenir un romancier aussi populaire, Coelho était hippie rebelle, dramaturge, journaliste et poète. Cependant, aujourd’hui, tout le monde ne le connaît qu’en tant que romancier, notamment pour sa parabole, L’Alchimiste.
Ce livre, en essence très simple, raconte l’histoire de la vie d’un jeune andalou nommé Santiago, un humble berger qui se promène avec ses moutons à travers les vallées d’Andalousie. Un jour, il rêve de l’existence d’un trésor quelque part en Égypte, à côté des pyramides.
Au début, Santiago ignore le rêve, tout en passant tranquillement sa vie ordinaire, mais un jour il rencontre un roi dans la ville de Tarifa. Santiago raconte au vieux roi son rêve et celui-ci lui conseille de suivre son destin, qui aurait été représenté par ce qu’il a vécu dans l’état de sommeil . Alors le berger commence son aventure, vend son troupeau pour gagner d’argent, quitte son pays natal et s’achemine à la recherche du trésor.
Pendant son voyage, Santiago rencontre des obstacles, comme à Tanger, où il se fait voler à cause de sa naïveté. Son aventure prend une pause pour un instant et Santiago arrive à travailler dans une cristallerie. Après avoir amassé assez d’argent, il repart vers les pyramides, là où se trouve le trésor de ses rêves. Le prochain arrêt est à Oasis, où il rencontre Fátima, dont il tombe amoureux. Ici, Santiago rencontre un alchimiste qui l’aide à trouver le trésor tant désiré.
A la fin de l’oeuvre, l’humble berger comprend que le trésor le plus précieux est là où se trouve son cœur. Ainsi, Santiago se rend finalement compte que son grand trésor était le voyage qu’il avait parcouru et à la suite duquel il a atteint un niveau supérieur d’intériorité, tout en devenant plus sage.
Cet ouvrage célèbre écrit par Paulo Coelho lui a valu des millions de fans, l’a placé dans le top des livres les plus vendus dans plus de 74 pays et cela avec plus de 65 millions d’exemplaires vendus jusqu’en 2017.
L’Alchimiste, un livre qui n’a pas eu beaucoup de succès à sa parution…
En 1988, Paulo Coelho a publié pour la première fois le livre L’Alchimiste, qui a été écrit en seulement deux semaines ! Selon le huffpost, la première maison d’édition a renoncé à vendre la parabole brésilienne, mais Paulo Coelho n’a pas cessé d’espérer que son histoire sera appréciée. Ainsi, le romancier a commencé à chercher d’autres maisons d’édition au Brésil, exactement comme le livre nous apprend à ne pas abandonner nos rêves.
En 2017, lorsque le huffpost a publié cet article, L’Alchimiste s’était vendu à 65 millions d’exemplaires et figurait sur la liste des best-sellers du New York Times depuis plus de 315 semaines ! La nouvelle de Santiago a également été traduite en 80 langues différentes jusqu’en 2017, établissant un nouveau record du monde dans Guiness World Record pour le livre le plus traduit et écrit par un auteur vivant.
L’Alchimiste – la signification de l’aventure de Santiago
L’aventure du berger andalou est en fait une métaphore de la vie. Il nous enseigne qu’il y a toujours des obstacles dans tout ce qu’on entreprend. De même, Santiago se fait cambrioler à Tanger à cause de sa naïveté et renonce à l’aventure. Cependant, on ne doit pas abandonner nos rêves, mais au contraire, il est important de continuer de suivre sa voie, comme le fait le berger andalou.
Un autre aspect que l’aventure de Santiago enseigne à ses lecteurs est l’importance des qualités qu’on acquiert à la suite d’un parcours personnel. Ainsi, on comprend que le « trésor » est non seulement la destination finale et notre seul gain, mais aussi le voyage lui-même, accompagné d’obstacles est une expérience édifiante.
On devrait toujours envisager les qualités qu’on obtiendra à la fin d’un voyage difficile. Les aspects matériels qu’on acquiert ne sont qu’une petite partie de notre récompense finale. De la même sorte, Santiago découvre que son grand trésor est en fait son propre destin, là où se trouve son cœur, et les entraves qu’il rencontre au cours de ce voyage n’ont fait que l’aider à devenir plus sage.
L’alchimiste est, dans son ensemble, une parabole très simple, dédiée à toutes sortes de lecteurs, car elle présente un problème universel. Le parcours de l’humble berger et son désir de se découvrir font que de nombreux lecteurs retrouvent leur alter ego à travers ce personnage et son histoire. On devrait suivre nos rêves jusqu’à ce qu’on trouve notre cœur.
Gardez toujours à l’esprit :
Lorsque vous désirez vraiment quelque chose, tout l’univers conspire pour réaliser votre rêve.
(Coelho, P. (2018). Alchimiste. Humanitas Fiction, Bibliothèque Paulo Coelho)